#31 Quotidien et valeurs de l’entreprise
Inclusivement Vôtre -salariée chez Vendredi- Héloïse Arnold
Pour écouter l’épisode 31
Parce que l’inclusion passe par l’accessibilité de tous nos contenus, notre podcast est retranscrit à l’écrit. Vous pouvez retrouver la transcription écrite de l’épisode ci-après.
Dans cette retranscription, vous allez lire des passages rédigés en écriture inclusive et d’autres non. Chez Projet Adelphité, nous utilisons quotidiennement l’écriture inclusive, c’est pourquoi les interventions de Laura sont rédigées de cette manière. Cependant nous souhaitons retranscrire avec fidélité la parole de l’invité’e. Nous avons donc fait le choix de ne pas appliquer l’écriture inclusive lors de ses interventions.
Bonne lecture.
Transcript Episode #31
Introduction
Bienvenue dans ce nouvel épisode d’Inclusivement Vôtre !
Inclusivement Vôtre, c’est le podcast qui envisage la culture d’entreprise comme un pilier stratégique du développement des organisations, avec un prisme diversité et inclusion.
Je m’appelle Laura Driancourt et je suis l’hôte de ce podcast créé et produit par Projet Adelphité, l’agence de conseil et stratégie en diversité et inclusion qui propose une approche multidimensionnelle pour mettre ce sujet au coeur de la performance des organisations.
Bonne écoute !
Présentation de l’épisode
Pendant trois épisodes, nous échangeons avec Héloïse Arnold, responsable communication et contenu RSE chez Vendredi.
Dans cette première partie, Héloïse nous partage son vécu de salariée chez cette start-up à impact depuis 3 ans. Elle nous raconte comment ces valeurs ont été définies et comment elle les a ressenties dès le premier jour. Enfin, elle nous explique la façon dont elles influencent son quotidien.
Bonne écoute !
qu’est-ce que Vendredi ?, s’intégrer dans la culture de l’entreprise, les valeurs de Vendredi (enthousiasme, ambition, authenticité, le collectif, impact coûte que coûte), les objectifs de Vendredi, mettre les valeurs dans l’annonce, définir ses valeurs, l’authenticité, extravertis / introvertis
Contenu de l’épisode
Laura : Bonjour Héloïse je suis ravie de t’accueillir dans cet épisode d’Inclusivement Vôtre. Comment tu vas ?
Héloïse : Bonjour, Laura écoute, ça va très bien. Je suis trop contente d’être là avec toi et toi, comment tu vas ?
Laura : Écoute, ça va très bien également ravie d’être là avec toi et j’ai hâte d’entendre tes mots sages et ton retour d’expérience sur tout ce qui est culture d’entreprise, avec un prisme diversité inclusion. Pour commencer, je te propose de te présenter ainsi que ton entreprise.
Héloïse : Moi c’est Héloïse. J’ai vingt-cinq ans et je travaille chez Vendredi depuis maintenant trois ans en tant que responsable communication, contenu et communauté. À l’intérieur, il y a quelque chose d’un peu spécial, c’est que j’anime aussi la RSE et donc je vais juste expliciter un tout petit peu mon poste.
Ensuite, j’expliquerai plus spécifiquement ce qui fait Vendredi. Donc communication on s’imagine à peu près ce que c’est. Le contenu, c’est en fait comment créer du contenu qui va permettre à nos équipes de vente, notamment d’avoir des nouveaux contacts et donc spécifiquement sur les sujets de la RSE mais ça je vais y revenir.
Et communauté, c’est comment faire en sorte que toutes nos cibles puissent justement créer une communauté, qui puisse toujours être tenu informée des news de Vendredi etc. Peut-être qu’on y reviendra aussi parce que c’est un sujet intéressant parce que j’anime une communauté de responsables RSE qui s’appelle Impact at Work, qui est très cool et je suis aussi responsable RSE en interne chez Vendredi un jour par semaine.
Donc Vendredi, c’est une startup sociale a pour but d’aider les entreprises à accélérer leur transition sociale et environnementale par l’engagement de leurs salariés. Et donc concrètement, comment ça se passe ? En fait, on a une plateforme d’engagement des salariés qui permet aux entreprises d’agir sur trois piliers.
Un pilier de l’aide aux associations, donc des missions d’associations de tous types comme des missions très terrain comme aller faire des maraudes, du mentorat etc., du don des missions plus de compétences. On a plus de 2.000 associations partenaires qui postent leurs besoins et nos entreprises permettre à leurs salariés de découvrir ces missions et de s’engager sur ces missions.
Ce qui est intéressant, c’est que les entreprises peuvent d’ailleurs donner du temps de travail pour que les gens puissent s’engager sur ces missions là. Par exemple, un jour, trois jours, cinq jours par an, ça va dépendre de la culture de l’entreprise.
Le deuxième aspect, c’est la sensibilisation, ce qu’on a dans notre plateforme, des parcours de sensibilisation qui permet de prendre conscience des sujets sociaux et environnementaux.
Par exemple, on va avoir un parcours qui va s’appeler : Je découvre l’empreinte carbone et donc on va expliquer ce que c’est l’empreinte carbone. Et puis il y a aussi des petits passages à l’action, comme calculer sa propre de carbone. Et on a aussi des événements de sensibilisation. Et tout ça, on l’anime autour de temps forts qui sont des moments-clés autour de thématiques qui sont généralement en lien avec le calendrier.
On propose aux entreprises d’animer leur engagement et leur RSE autour de ces temps forts, comme par exemple qui arrive assez bientôt le huit mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Comment on anime un temps fort autour de ça, qu’on fait prendre conscience des enjeux des droits des femmes
Et le troisième aspect, c’est la transition interne. Comment on outille les entreprises pour qu’elles puissent accélérer cette transition interne avec des plans d’action RSE et comment on fait en sorte que les salariés soient impliqués là-dedans, connaissent les actions. Et donc pour revenir à mon rôle chez Vendredi, nous, on a un énorme enjeu, c’est de rendre la RSE accessible.
Et du coup, moi, mon rôle, c’est de créer des contenus qui rendent cette RSE accessible en parlant de pas mal de sujets liés à la base, en créant des guides, des baromètres.
Laura : Ça tombe bien puisqu’on parle culture d’entreprise et diversité inclusion donc ça rentre assez bien dans le cadre de la RSE et en introduction, on fait toujours un petit point définition. En quelques mots comment tu définirais la diversité et l’inclusion ?
Héloïse : Pour moi la diversité et l’inclusion, c’est avoir un cadre qui permet à chacun et chacune de se sentir bien dans sa singularité. Ça veut dire vraiment toutes les singularités quelles qu’elles soient. Ce que je trouve intéressant, c’est d’intégrer là-dedans des enjeux sociétaux. Dans la société, il y a des discriminations, il y a des biais et pour moi, une organisation qui va être diverse et inclusive, c’est un lieu qui essaye voir réussit, de gommer en partie ces discriminations, fait en sorte qu’elles soient moins importantes, voire même fait en sorte qu’elles soient inversées. Par exemple, si on parle d’égalité des genres ou la parité, c’est cool, mais ça se trouve dans certains secteurs, on a envie d’avoir une parité inversée ou peut-être dans certains secteurs non. En tout cas, réfléchir à ces enjeux et faire en sorte que vraiment chaque personne se sente bien en tenant compte de ces enjeux sociétaux, notamment de discrimination, quels qu’ils soient. C’est comme ça que je le définirais.
Laura : Pour continuer dans les définitions en quelques mots, comment tu définirais la culture d’entreprise ?
Héloïse : Je pense que c’est beaucoup la façon dont les salariés vont interagir entre eux, donc comment ils vont interagir entre eux d’ailleurs mais aussi avec les personnes en externe, Quelles relations ils vont tisser, quelle est la nature de ses relations et tout ça, c’est très lié aux valeurs de l’entreprise.
Et ça s’imprègne vraiment dans toutes les sphères. C’est hyper important que cette culture, elle soit mise en avant dans le recrutement, qu’on comprenne ce que c’est à la fois en interne, quand on est là c’est hyper important, tout ce qu’on fait, tous nos choix. Ils baignent dans cette culture-là, et puis en externe aussi dans la communication, puisque c’est aussi mon métier, de faire en sorte que cette culture interne, elle soit retranscrite en externe.
Laura : Ce que tu dis là, c’est intéressant sur comment ça s’exprime en interne et en externe. Ma question suivante, c’est comment la culture d’entreprise s’articule avec la stratégie pour toi ?
Héloïse : Je pense que c’est quelque chose qu’il faut penser dès le début. Surtout en RSE, on dit souvent aux gens que c’est hyper important de réfléchir au pourquoi. Pourquoi on crée son entreprise ? C’est quoi la mission ? C’est quoi la vision aussi qui est un peu différente de la mission ?
Pour moi, là-dedans, vont très vite découler les valeurs qui de la même façon, vont interagir en interne, en externe, au niveau des choix commerciaux, etc. Et pour moi, tout ça créer un peu la culture et tout ça, c’est intimement lié à la stratégie.
Quand on réfléchit à une offre, quand on réfléchit un positionnement à une vision, à une mission, je ne vois pas comment on peut le faire sans réfléchir à des valeurs, à une culture comment on a envie de faire ça une fois qu’on a défini le why et le what potentiellement qu’est-ce qu’on fait concrètement ?Qu’est-ce qu’on va proposer ?
Comment le how il est hyper important et dans ce comment il y a pour moi les enjeux de culture interne, en tout cas de culture d’entreprise. C’est beaucoup de la culture interne mais elle peut aussi rayonner et avoir lieu en externe, notamment avec tous les interlocuteurs. Il y a un enjeu qui fait que pour refaire le lien avec la diversité et inclusion, c’est hyper important que les personnes qu’on recrute soient ok, comprennent cette culture et se sentent à l’aise là-dedans.
Mais à l’inverse, c’est important aussi que les personnes qu’on recrute ne fassent pas de choix. Enfin, on décide de ne pas recruter des personnes parce qu’elles ne correspondraient pas assez à cette culture en voyant le moment maintenant. C’est à dire que pour moi, il y a de gros enjeux d’intégration et d’efforts à faire aussi pour que chaque personne puisse se sentir bien dans cette culture. Donc ça, je pense que c’est un gros enjeu, beaucoup d’entreprises et notamment en start-up, parce que nous, on est une start-up et on a ces enjeux-là. On a une culture forte du fait d’être soi-même. Pour moi, c’est hyper important que les entreprises soient vigilantes à ce que toutes les personnes puissent se sentir bien dans cette culture. En tout cas on essaie d’être dans cette logique-là.
Laura : On a commencé à parler un peu des valeurs de Vendredi sans les nommer. Donc ma question c’est : quels mots-clés tu utiliserais pour définir les valeurs de Vendredi ?
Héloïse : c’est un peu particulier parce que c’est au-delà des mots-clés. Nous, on les a vraiment définis. Je vais les utiliser plutôt avec mes mots, parce que nous, on les a définis avec des mots un peu spécifiques. On en a cinq aujourd’hui. La première, c’est l’enthousiasme.
Ça veut dire que dans tout ce qu’on fait, on a envie de voir le côté positif des choses, de montrer le positif. La limite de ça, c’est qu’il ne faut pas non plus omettre les défaites, les moments défaillants, parce qu’il y en a toujours. Mais en tout cas, voilà, on a toujours envie de voir le positif.
Ça se voit à la fois en interne, dans notre façon d’interagir avec les autres, notre façon de voir les projets, d’appréhender un projet, c’est à dire qu’on essaie toujours d’être tourné solutions, de voir le positif d’un projet et en externe, parce que notre mission c’est de transformer les entreprises de l’intérieur.
Ce qu’on dit souvent, c’est que oui, les entreprises font partie du problème. On va pas expliquer ça mais très concrètement les enjeux actuels, et notamment d’un point de vue du climat, les entreprises sont quand même très responsables de tout ça. Mais elles peuvent aussi faire partie de la solution.
Donc on essaye de voir ce côté-là et de dire chaque entreprise a sa part aussi à jouer là-dedans sur plein d’enjeux. Ça c’est pour la partie enthousiasme.
Ensuite, on a une valeur assez forte d’ambition, notamment parce que on est nourri par de l’impact. On a une mission impact, donc c’est pour ça qu’on est très à l’aise de parler d’ambition puisque c’est celle justement d’accompagner ces entreprises dans leur transition. Pour ça, il faut qu’on fasse chaque jour un peu mieux que le jour précédent. Il y a vraiment des logiques derrière d’organisation, d’objectifs pour faire en sorte de suivre cette ambition de succès, des objectifs très hauts, mais aussi de réussir à les atteindre.
La troisième valeur, c’est une valeur d’authenticité. Il y a un petit jeu de mots cool parce qu’en fait cette valeur, on l’a nommé être soi-même tous les jours de la semaine, sachant qu’on s’appelle Vendredi. Voilà pour la petite blague. Mais cette valeur d’authenticité c’est quelque chose que j’ai tout de suite senti chez Vendredi.
C’est être soi-même tout de suite dès que tu as ouvert la porte de l’entreprise, il n’y a pas de différence entre la façon dont on se sent ici, qu’on se sentirait ailleurs, en tout cas, c’est la vision. Il faut aussi être complètement ok avec le fait que certaines personnes n’aient pas envie d’être exactement la même personne au travail que chez eux.
Et ça c’est complètement OK aussi. On laisse la possibilité à chacun de venir avec ses singularités, d’être lui-même, que ce soit au bureau, pendant ses appels, avec les clients, les partenaires pendant les verres d’équipe pendant les weekends d’équipe, tout le temps. C’est une valeur très forte chez nous.
L’authenticité se joue aussi un aspect chez nous qui est très important, qui est de dire on est engagé en tant que citoyen. On a tous les sujets qui nous intéressent, des causes pour lesquels on agit, qui nous tiennent à cœur. Ces engagements là, pour nous, c’est très important qu’ils puissent aussi fleurir dans l’entreprise. C’est pour ça que l’authenticité est très importante pour nous. On est des salariés, mais on est aussi des citoyens et des citoyennes qui agissent. Et ça c’est aussi toute notre mission de faire en sorte que chaque salarié puisse s’épanouir dans ses engagements, dans son entreprise.
Donc en interne, on essaie de le faire aussi. On a donc la quatrième et avant-dernière valeur, c’est les enjeux de collectif, le fait qu’on partage beaucoup, qu’on est beaucoup dans l’entraide, dans l’écoute des autres. Ça ramène aussi des enjeux de transparence, que ce soit dans les chantiers qu’on a dans les prises de décision, dans la feuille de salaire par exemple. C’est très important pour nous, cette notion de collectif et d’entraide, et on essaie de le faire à la fois dans les pôles mais aussi inter-pôles.
On est une cinquantaine de personnes aujourd’hui chez Vendredi. Du coup, on est quand même une entreprise d’une certaine taille. Cette entraide, elle a aussi des limites, qui sont qu’on ne peut pas tout le temps demander de l’aide à tout le monde et tout le monde ne peut pas être toujours disponible pour répondre à nos questions.
Ce que les personnes qui arrivent aujourd’hui chez Vendredi nous disent c’est que tout le monde est très à l’écoute, très disponible. On essaye dans le mois qui suit l’arrivée d’une personne que tout le monde ait à peu près bu, un café avec cette personne pour l’accueillir, donc ça nourrit, c’est logique.
La dernière valeur, c’est l’impact coûte que coûte. Donc là, j’ai dit le nom officiel parce que je trouve qu’il traduit bien ça. C’est l’idée de dire notre mission, c’est l’impact et on veut que cet impact, il nourrisse toutes nos décisions et surtout qu’on trouve à chaque fois le chemin le plus rapide, direct et simple vers cet impact.
Donc là, il y a aussi des enjeux derrière, qui relient avec l’ambition de trouver des moyens efficaces d’y arriver parce qu’il y a une urgence. Du coup, on est obligé d’essayer d’aller assez vite vers ça. Et ça nourrit aussi beaucoup la façon dont on travaille en interne et en externe.
Laura : Est-ce que tu veux développer un peu sur cette dernière partie, sur le fait que ça influence la façon dont vous travaillez, comment ça se passe ?
Héloïse : Ça se passe beaucoup en fait dans nos logiques d’objectifs, parce que nous, on fonctionne sous forme d’OKR donc là un mot que je vais définir, mais c’est du coût des Objectif Key Result. Ça veut dire des objectifs et des résultats clés concrètement, et donc ça, tous les trimestres, on va se fixer des objectifs.
L’idée, c’est vraiment de se dire OK, on suit des objectifs, mais c’est surtout quels résultats clés on a envie d’atteindre pour dire que cet objectif est atteint et quel plan d’action va mettre en œuvre pour y arriver. Là, on se questionne toujours beaucoup, collectivement sur est ce qu’on a choisi le bon plan d’action ou est-ce que c’est le meilleur moyen d’y arriver le plus rapidement ?
C’est un exemple de comment cet impact coûte que coûte a lieu.
Il y en a un deuxième qui est quand même assez important, c’est que chez Vendredi, on suit deux indicateurs clés prioritaires. On suit notre revenu classique pour une entreprise, combien on gagne concrètement, nous suivons notre revenu au niveau mensuel.
On a un deuxième indicateur clé qui est le nombre de salariés qui s’engagent grâce à notre plateforme. Ce sont deux indicateurs qu’on suit tous les mois et sur lesquels on a des objectifs tous les mois. On est intéressé dessus, donc c’est à dire qu’on va recevoir des primes dessus tous les trimestres en fonction de si on les a atteints donc d’un côté si on a atteint le revenu et d’un autre si on a atteint l’impact.
C’est à dire que si on n’atteint pas le revenu mais qu’on atteint l’impact, on a une prime quand même plus petite parce que chacune se complète. Mais on a quand même une prime. Pour nous, c’est hyper important de dire le revenu c’est clé parce que c’est le fonctionnement d’une entreprise et que si on gagne plus d’argent demain on meurt.
Mais d’un autre côté on le fait pour l’impact et l’impact doit aussi nourrir le revenu d’une certaine façon. C’est très important pour nous de suivre cet indicateur cette valeur l’illustre très bien.
Laura : Tu as dit que très rapidement tu avais su identifier les valeurs de Vendredi. Est-ce que tu peux expliciter à quel moment exactement ? Est-ce que ça a été sur l’annonce, lors des entretiens, lors de ton on-boarding, de ton accueil. Raconte-nous comment ça s’est passé pour toi sur les trois ans que tu as passé avec Vendredi. Comment tu as réussi à identifier ces valeurs ?
Héloïse : Je suis quasiment certaine qu’à l’époque, elles étaient déjà affichées sur les offres d’emploi et potentiellement sur le site internet. Mais je ne suis plus sûre à cent pour cent. Donc j’ai quand même explicité aussi comment ça se ressent au quotidien. Les valeurs, là que j’ai évoqué, elles ont un peu changé.
Ça fait quelques mois qu’on les a. Donc quand je suis arrivée c’était un tout petit peu différent. Mais je me suis tout de suite vraiment beaucoup projetée dedans. En fait, je les ai senties. Pour moi, elles étaient palpables vraiment au quotidien dès que je suis arrivée dans l’entreprise.
Je viens d’un milieu qui est pas du tout le milieu de l’impact de la start-up, puisque j’ai fait des études d’hôtellerie restauration où tout est très formel, où on se vouvoie, on porte l’uniforme. Je suis arrivée dans un univers où concrètement, pour mon entretien, j’arrive et le CEO me tape la bise, c’était avant le Covid. Mais voilà, c’était pour donner le mood un peu, c’était vraiment hyper chill, hyper sympa. J’ai tout de suite ressenti ça et j’ai pu très vite être moi-même.
Et une anecdote que j’aime beaucoup, c’est je n’ai pas eu peur de parler de mes engagements féministes pendant mon entretien. J’avais vingt et un ans, je n’avais jamais travaillé et j’avais pas conscience que pouvoir faire ça, c’était ouf. Je trouvais ça presque normal. Je m’étais dit voilà cette boîte a l’air trop cool, ça me paraît logique de pouvoir en parler.
Mais en fait, avec le recul, je me dis que c’est pas du tout aussi facile que ça d’en parler. C’est assez fort d’un point de vue authenticité. C’est aussi lié à toutes les autres valeurs d’impact, d’enthousiasme que j’ai tout de suite ressenti très vite, notamment dans nos prises de position.
Sur certains sujets, pas forcément en réaction à l’actualité ou quoi, mais plus comment on aborde les sujets, la façon dont on a envie de pas être une entreprise comme les autres et de changer un peu le monde du travail classique. Je l’ai ressenti très vite, dès le début.
Laura : Dès l’entretien et c’était déjà inscrit dans les annonces : on note petites bonnes pratiques. Mettez vos valeurs dans les annonces et nous c’est ce qu’on a fait avec des clients et on a eu des retours super positifs, tant du côté de personnes qui lisaient l’annonce que du côté de l’entreprise puisqu’on avait posté l’annonce sur un Discord d’une association et des gens qui étaient en mode « mais c’est la première fois que je vois les valeurs et en plus, il y a la fourchette de salaire. C’est trop bien. »
L’entreprise nous a dit c’est la première fois qu’on reçoit des lettres de motivation où on parle de nos valeurs. Oui, mais vous n’en parliez pas avant, Ça a changé des choses. Effectivement c’est important de l’expliciter le plus tôt possible pour savoir si c’est un fit pour les personnes parce qu’on n’a pas tous et toutes les mêmes valeurs.
Héloïse : C’est clair. D’ailleurs la petite histoire par rapport à ça, pour définir ces valeurs-là, qu’on a définies il y a quelques mois, on a fait un gros atelier sur une journée. On a été accompagnés par les consultants là-dessus. Avant l’atelier, ils nous ont demandé de répondre à un questionnaire pour justement parler de nos valeurs à nous personnelles. Donc à la fois des valeurs plus externes liées à la justice et des valeurs plus internes aussi, à nous et au rapport qu’on a entre nous et les autres.
C’est sur cette base qu’ont été définies ces valeurs-là. Ce qui est assez dingue, c’est que ce qui est ressorti, c’était les valeurs qu’on avait avant, quasiment à peu de chose près. Dans les valeurs que Vendredi avait auparavant, il y a deux trois qu’on a reformulées, qu’on a un petit peu revues, mais c’est la preuve que il y a un fit.
Les valeurs personnelles qu’on porte tous individuellement dans l’entreprise en tant que salarié se retranscrivent et les deux se nourrissent abondamment. Si d’un coup on recrutait plein de gens pour qui le plus important c’était pas l’impact et l’enthousiasme mais être meilleur que les autres, tout de suite, ça changerait la culture et ça changerait aussi nos valeurs finalement donc c’est super important.
Laura : Comment ça se traduit au jour le jour ? Tu as parlé un peu globalement, mensuellement, trimestriellement mais au jour le jour comment chacune de ces cinq valeurs se traduisent ?
Héloïse : C’est un travail hyper intéressant parce que suite à cet atelier sur les valeurs, on a voulu justement se dire comment on applique ça au quotidien, comment on fait en sorte que ce travail soit utile. Aujourd’hui, on a assez bien réussi à formuler des bonnes pratiques et des mauvaises pratiques sur chacune des valeurs à avoir au quotidien.
Par exemple l’enthousiasme, ça va être avoir des canaux Slack dédiés au fait de se féliciter, à dire il y a une super belle réussite. Par exemple, on a un canal qui s’appelle « perle caillou ». Un concept qui quand tu as une réussite c’est une perle. Tu vas partager ta perle avec la petite capture d’écran.
Mais de la même manière, tu partages aussi tes cailloux, un peu caillou dans la chaussure, qui sont des mauvais moments, des trucs pas très cool qui te sont arrivés. L’idée c’est d’apporter du soutien aussi en disant « oh mince c’est trop nul ce truc ». Parfois les cailloux ça va être un ou une candidate qui va postuler à une offre et qui va vraiment dire – la j’extrapole – « alors j’adore Total Energie ». Ce serait un caillou on serait là « on ne voit pas les choses comme ça ».
Il y avait justement un exemple d’une personne qui avait mis dans ces hobbies prendre l’avion. C’est pas grave en soi prendre l’avion, ok tu as le droit de prendre l’avion mais on était là en mode : « c’est marrant d’avoir mis sur son CV comme hobby prendre l’avion alors que tu es quand même dans une logique de transition sociale et environnementale ».
Ce n’aurait pas été un no go le fait de prendre l’avion, c’est ok de prendre l’avion.
En tout cas voilà, on se partage sa donc ça fait partie de notre culture et de la façon dont on veut être enthousiaste au quotidien.
Il y a aussi pour l’entraide, ça se traduit beaucoup par la culture de l’écrit que dès qu’on a un problème justement, notamment via Slack, c’est un super outil. On va beaucoup poser des questions et notamment toujours être relativement réactif, relativement disponible. Je dis relativement, parce que c’est aussi important parfois de couper ses notifications et de rester concentré. Sinon on est un peu noyé sous le flot des notifications. Mais c’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué quand je suis arrivée.
Cette disponibilité, le fait que on ait des réunions d’équipe tous les lundis où tout le monde est présent, et on partage les news un peu de chaque pôle et où chacun peut potentiellement prendre la parole sur ces sujets. Quand je suis arrivé, c’était même vraiment chacun qui prenait la parole parce qu’on était douze à l’époque.
C’était plus facile pour partager ses prios de la semaine. Aujourd’hui, on ne fait plus ça. Ce serait un peu long comme réunion. Mais dans cette logique d’efficacité, justement d’impact coûte que coûte, on décide de plus tous prendre la parole, mais d’avoir des porte-paroles, ça crée de la hiérarchie.
Mais c’est aussi important pour avancer plus vite. C’est plein de petites choses comme ça qui se ressentent au quotidien. On a un peu plus de mal, c’est de se dire comment ça, ça va se traduire envers l’externe et notamment avec nos partenaires, avec nos clients. C’est un travail qu’on va essayer de continuer de mener parce qu’on les a beaucoup pensées en interne puisque c’était l’atelier a été pensé comme ça quand on les a créées.
Là, on est en train d’y réfléchir, à comment on fait en sorte qu’il y ait des pratiques vraiment tirées de ces valeurs qui s’activent aussi en externe.
Laura : L’authenticité c’était la possibilité d’être soi-même mais au jour le jour ?
Héloïse : Au jour le jour dans les pratiques, c’est juste venir comme on est. C’est tout bête, mais ça veut dire « peu importe ton style vestimentaire ». Bon, nous on est dans les bureaux, en plus on ne voit pas de gens externes. Donc forcément ça aide parce qu’après il peut y avoir des enjeux quand tu vois des entreprises. C’est vraiment venir comme tel d’un point de vue vestimentaire, d’un point de vue cheveux, on a eu des expériences capillaires de la part de notre CEO quand même assez incroyables.
Mais c’est vraiment cette logique-là, que ce soit des tatouages au niveau physique et aussi au niveau de ta personnalité, c’est à dire que tu rigoles très fort, tu as le droit de rigoler très fort. C’est ok parce que c’est comme tu es. Évidemment, quand les gens ont besoin de se concentrer autour de toi, tu fais attention. Mais dans l’idée, c’est cette logique là et on a mis une règle assez cool qui est que l’authenticité, elle s’arrête là où commence celle des autres. C’est la logique qu’on a un peu dans les valeurs de liberté. C’est complètement OK d’être soi-même à partir du moment où ça va pas frustrer ou poser de problème envers les autres.
Aussi une pratique qui est très importante dans l’authenticité chez nous, c’est faire en sorte que toutes les authenticité, toutes les singularités se valent. Faire attention à ce qui n’est pas une singularité, par exemple le fait d’être un peu extravertie, d’aimer prendre la parole, faire des blagues que ce soit pas plus valorisé que les autres.
C’est un peu un truc sur lesquels on lutte. Parce que dans les entreprises, c’est facile de valoriser les profils plus extravertis. On fait vraiment en sorte que ce ne soit pas le cas et que tout le monde soit valorisé de la même façon, peu importe son caractère.
Laura : C’est vrai que c’est un gros sujet les extravertis introvertis. Les extravertis ont tendance à prendre de la place parce qu’ils s’expriment, ils parlent et que les introvertis sont plus en retrait. A ne pas confondre avec la timidité, ceci n’est pas la même chose. C’est la timidité, on peut le faire évoluer. Introverti si on le fait évoluer, ça demande beaucoup de recharge de batteries après en temps solo. C’est vrai que c’est un sujet qui revient souvent de la place des extravertis, des introvertis. Dans une entreprise, ça peut créer des frictions. Il faut faire attention de façon régulière.
Qu’est ce qui t’a donné envie de rejoindre Vendredi ?
Héloïse : la petite histoire, On a commencé à l’écrire parce que j’ai dit que j’avais fait une école d’hôtellerie restauration. Et j’ai fait une spécialisation en dernière année en événementiel parce que mon but à ce moment là, c’était de devenir organisatrice de mariage.
Mais en fait, j’ai eu plein de petites prise de conscience pendant sa dernière année d’études, notamment d’un point de vue féministe, mais aussi d’un point de vue de l’écologie.
Et j’ai plus du tout eu envie d’être organisatrice de mariage pour beaucoup de raisons. Aujourd’hui, le mariage pour moi, c’est quelque chose qui est quand même une institution plein d’enjeux politiques . c’est plus du tout ça que je voulais faire et je me suis beaucoup questionné je m’étais quand même dit l’événementiel ça a l’air sympa et donc j’ai eu la chance de me poser ces questions pendant que j’étais encore en études, pendant que je cherchais mon stage de fin d’études.
donc je commence à chercher. Ne connaissant rien, à part l’hôtellerie restauration, je me suis dit ok, on va essayer de trouver des ponts, on va chercher des ONG parce que les ONG tout le monde connaît. Donc je connaissais tu vois, je me suis dit on va regarder de l’événementiel dans les ONG dont j’avais vu trucs pour organiser des événements caritatifs ? Ça me plaisait pas trop. Et j’ai découvert Welcome to the Jungle qui est cette plate-forme de recrutement à l’époque un peu tech, un peu startup maintenant il y a plein de boites qui s’y sont mis et c’est très cool et dans laquelle j’ai cliqué sur l’onglet ONG. Et Vendredi y figurait d’ailleurs pour des raisons qui me sont toujours inconnus parce que nous ne sommes pas une ONG.
on avait été mis dans cette catégorie et j’ai découvert l’entreprise. Je regarde et il y avait cette mission qui était permettre à chacun et chacune de s’engager sur les causes qui lui tiennent à coeur dans son travail et je m’étais dit. Mais c’est exactement ça que j’ai envie de faire.
Parce que moi, j’aime trop les causes qui me tiennent à coeur. Mais j’ai aussi envie que les autres puissent s’épanouir, là-dedans. donc J’ai tout donné sur ma candidature à un stage quand même qu’il n’avait absolument rien à voir avec mes compétences. Je déteste les lettres de motivation, donc j’ai fait un espèce de textes sur l’engagement et le fait que j’étais une militante imparfaite. J’ai mis des photos parce que je fais de la photo, des citations, parce que j’adore lire. Voilà, c’est un bazar organisé Et ils m’ont rappelé en me disant que c’était chouette et qu’ils avaient un poste, qu’il est libéré en communication événementielle en tant que stage de fin d’études.
Je suis super et c’est comme ça que j’ai rejoint. Et c’est cette mission qui m’a le plus donné envie de rejoindre avec tout ce cheminement qui était je veux avoir du sens dans mon travail, je vais avoir de l’impact. Sujet sur lequel beaucoup de personnes vont se reconnaître.
Je le sais C’est venu comme une évidence quand j’ai fait l’entretien en présentiel à Paris et je me suis rendu compte que c’était trop cool, que les gens avaient l’air super sympa. Ça a changé complètement de ce que je vais d’habitude, mais je me suis senti du coup beaucoup plus moi-même et j’ai tout de suite senti que j’allais être beaucoup plus entière et beaucoup plus vrai.
Et ça, ça m’a plu. J’ai eu la chance d’être recruté. et d’avoir appris beaucoup de choses et d’y êtres toujours trois ans après.
Laura : C’est une super histoire. Pareil tu as commencé un peu en parler, mais j’ai envie de rentrer un peu plus dans le détail. Qu’est ce qui te donne un sentiment d’inclusion dans une entreprise en général ?
Héloïse : J’ai pas eu beaucoup d’autres expériences, mais par contre j’ai eu des expériences associatives aussi. Donc ça c’est intéressant, même si ce n’était pas des CDI puisque c’est du bénévolat. Et je pense que à cette question, la réponse c’est le fait de pouvoir s’exprimer librement qui fait que je me sens en tout cas inclus, pas s’exprimer dans le fait de parler, mais vraiment pouvoir donner ses idées, être libre de le faire, avoir l’espace pour le faire.
Et ça, je me suis rendu compte en rejoignant Vendredi parce qu’on me faisait beaucoup confiance, on me écoutez, on laissait la place et je me suis rendu compte dans mes expériences associatives puisque j’ai une expérience. assez horrible dans une association qui a depuis disparu.
Mais comme je connaissais rien d’autre, Je commençais chez Vendredi à cette époque-là un peu en parallèle, c’était même un peu avant et je n’avais pas encore trop ce recul et je ne me rendais pas compte à quel point c’était pas agréable. Je n’étais pas à l’aise là-dedans. Je m’en rends compte aujourd’hui, je m’en rends compte aussi parce que mon expérience associative actuelle, dans une association qui s’appelle Jeanne Club qui est sur les sujets d’inclusion et de diversité, me permet vraiment cet épanouissement la, d’avoir de la place, de pouvoir donner mes idées.
Et aussi d’aller là où je me sens le plus utile, ce qui peut carrément varié. Et je remercie Là-dessus, notre fondatrice Valérie, qui prend toujours le temps de m’écouter. Quand je lui dis là, je crois que j’aime plus que je suis en train de faire viens on réfléchit à autre chose parce que je suis infernal.
J’ai envie de changer tout le temps ce que je fais. Ça pour moi. Je me sens hyper inclus dans l’asso en ayant cette place de pouvoir dire que j’ai peut-être envie de faire autre chose, de découvrir un autre domaine et pour moi, là, ça me fait me sentir très incluses.
c’est exactement pareil chez Vendredi. J’ai cet espace-là. Et pour moi, c’est vraiment cet espace d’expression qui fait qu’on se sent bien et au-delà de l’espace d’expression, c’est l’écoute derrière, évidemment. Il faut pas seulement parler, il faut être écouté de l’autre côté.
Laura : C’est une chose de laisser l’espace, une autre d’écouter et de mettre en action dans la mesure du possible. Parce que parfois, on ne peut pas offrir toutes les opportunités parce que le moment n’est pas le bon timing ou il y a d’autres urgences. C’est offrir l’espace, écouter pour de vrai, essayer d’être dans la mise en action et de communiquer sur pourquoi c’est pas possible et comment c’est possible.
On a un filigrane pour la question suivante, mais de façon précise. Qu’est ce que tu aimes le plus dans Vendredi ?
Héloïse : C’est hyper dur comme question quand on est très bien dans sa boîte, qu’en fait on me plein de choses ? Je ne vais pas dire que tout est rose et parfait évidemment. Pendant longtemps ce que j’avais envie de répondre, ce qui est toujours vrai, même si ça évolue un peu parce que c’est notre structure évolue, c’est que je me serais vu.
Je me suis senti bien chez Vendredi et je m’étais dit. Peu importe le poste que j’occuperai, je serai content. Donc ça, ça m’a fait prendre conscience que déjà c’était pas le travail en tant que tel qui faisait que j’étais super bien chez Vendredi. Je pense que vraiment c’est l’équipe. Je ne pensais pas y donner autant d’importance parce que je n’avais pas conscience que c’était aussi important pour moi. Mais avoir une équipe incroyable avec des personnes avec qui je m’entends très bien, des amis, même des personnes avec qui j’ai envie de passer du temps en dehors du travail, avec qui j’adore passer du temps au travail aussi sur les moments un peu plus off : les pauses dej, le soir. les verres. C’est clé et je ne vois plus du tout évolué dans une entreprise ou je ne peux pas avoir ce genre de relation avec les personnes. Alors même si ça peut mettre du temps, ça c’est complètement OK. Mais pour moi, c’est ça que j’aime le plus.
Évidemment, il y a aussi des aspects d’engagement parce que je les adore aussi parce que c’est plein de personnalités engagées qui se retrouve dans cette entreprise et qui sont là pour des bonnes raisons. celle de d’avoir envie de contribuer à cette mission. Pour moi, c’est ça, ce qui fait que je suis la plus heureuse d’être dans cette boîte.
Laura : C’est vrai que l’humain, on passe tellement de temps les uns les unes avec les autres que si on ne s’entend pas, ça devient compliqué,
Héloïse : Là on est partis en séminaire, ce week-end. Donc ça, c’est hyper fort de notre culture d’entreprise. On part en séminaire au vert, on appelle ça donc à la campagne ce qu’on est beaucoup à Paris trois fois par an et on part du mercredi au dimanche. Donc c’est quand même long et on passe quatre jours non-stop ensemble. Lundi, on se retrouve au bureau.
C’est trop chouette parce que ça permet d’apprendre à connaître les gens dans un autre cadre. Moi j’adore ça, alors c’est pas la tasse de thé de tout le monde.
Des fois les gens, il reste deux jours ou des fois viennent pas. Et c’est aussi ok parce qu’on accepte tout le monde dans sa singularité. Mais en tout cas, moi j’adore pouvoir avoir ça et c’est très très important. Et quand je vois des personnes qui font justement cette fameuse séparation vie pro vie perso moi je n’aime pas ce terme, pour moi ça n’existe pas la vie pro et vie perso, il y a juste la vie et tu es une personne. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut séparer les deux même si je l’ai vécu au final, je le comprends. Mais aujourd’hui je n’ai plus envie de voir les choses comme ça. Et quand tu discutes avec les gens, ils comprennent aussi que c’est vrai que ça leur fait quelque part un peu de mal mais je peux comprendre que ce soit une volonté, mais en tout cas, voilà, moi c’est quelque chose de très important pour moi.
Et ce Vendredi, on a bien réussi à faire ça selon moi.
Laura : Effectivement, il y a une vraie conversation qui s’est ouverte sur cette expression séparation de la vie pro et vie perso comme tu dis à la vie et le temps qu’on consacre au travail et le temps qu’on consacre pour soi qui n’est pas lié au travail. On est toujours la même personne lorsque les choses se passent mal au travail ou inversement, quand les choses se passent mal dans notre vie personnelle, ça peut avoir une répercussion sur comment ça se passe au travail. Donc c’est compliqué de faire une absolue séparation entre les deux. Donc c’est plutôt le temps de travail qu’il y ait un équilibre et que ça n’empiète pas le reste de la vie à côté parce qu’on ne vit pas pour travailler.
Héloïse : Ça, c’est important de le rappeler en vrai. C’est important de le dire, c’est que oui, il n’y a pas de vie pro vie perso, je le dis, il n’y a pas de problème.
Conclusion de l’épisode
Définir les valeurs de l’entreprise avec ses équipes est une excellente façon de renforcer leur adhésion à la culture et de déterminer les expressions quotidiennes des valeurs. C’est l’une de nos recommandations chez Projet Adelphité : inclure les salarié’es dans ces prises de décisions.
Si tu veux qu’on t’accompagne dans la définition de ta culture d’entreprise, tu peux nous envoyer un mail à contact@projet-adelphite.com.
La semaine prochaine, dans la deuxième partie de notre échange, Héloïse nous partage ses retours d’expérience sur l’écoute active.
Outro
Nous espérons que cet épisode vous a plu. Vous pouvez nous retrouver sur toutes les plateformes d’écoute mais aussi sur le site, ainsi que sur la page LinkedIn et Instagram de Projet Adelphité ! Tous vos likes, partages, commentaires sur toutes les plateformes d’écoute ainsi que vos 5 étoiles sur Apple Podcast soutiennent notre travail !
A très bientôt pour un nouvel épisode d’Inclusivement vôtre !
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